good for your ears & soul

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mardi 28 octobre 2008

Junkyard Empire

Junkyard Empire fulmine dans un jazz hip hop bouillonnant. Le discours est radical, le groove est puissant. Hip Hop's not dead, camarades !

Ci-dessous une interview par Jean Rochard

Jean : Junkyard Empire ?

Briahnu : Je viens de Philadelphie où j’étais musicien de hip hop et je suis venu ici il y a quatre ans. J’avais laissé tomber l’idée de faire de la musique. Un ami avec qui je travaille m’a dit avoir vu une petite annonce d’un groupe de jazz, un peu free, qui était à la recherche d’un rappeur, mais d’un rappeur dont les paroles auraient un contenu politique. Il m’a un peu poussé, ayant entendu certaines choses que j’avais faites avant. J’ai rencontré Chris et tous ces supers musiciens. J’ai aimé le son et j’ai apporté quelques-uns de mes textes les plus radicaux. On s’est fait haïr de suite. On est parti de là il y a trois ans.

Chris Cox : Avant que tu n’arrives, on avait seulement répété six ou sept fois. On jouait une sorte d’Acid Jazz. Chacun d’entre nous avait, ou bien joué avec des rappeurs, ou au moins était intéressé par la liberté que pouvait apporter ce genre de musique. Quand Brian est entré dans le groupe, on swinguait avec une sorte de funk-jazz et il a posé ses mots assez évidemment.

Jean: Pourquoi cherchiez-vous un rappeur ?

Chris : Pour deux raisons, la première parce que le hip hop permet une liberté considérable, une liberté harmonique, un endroit où l’on peut vraiment chercher loin ; la seconde parce qu’il contient une capacité d’expression, de réelle expression. Le hip hop parle, il s’adresse au pouvoir avec sa poésie. Le format n’est pas contraignant comme avoir à faire rentrer des mots dans une petite mélodie. On peut avoir de long passages avec ou sans couplet, on peut inventer à foison. Nous voulons être politiques, mais pas prévisibles.

Jean : J’ai entendu une fois Max Roach dire que le rap était la chose expressivement la plus forte depuis Charlie Parker, pas avec la même complexité musicale, mais avec la même projection.

... lire la suite sur le Blog de Jean Rochard (nato records)
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dimanche 26 octobre 2008

Grace Jones dans les bacs

Le clip ci-dessous donne le ton du nouvel album de Miss Grace Jones : Funk Cannibal, co-produit par Ivor Guest. Sly & Robbie, Brian Eno, Tricky et Wally Badarou sont également à ses côtés pour faire sonner l'opus. A suivre !

jeudi 23 octobre 2008

Nneka rayonne sur la scène de l'Elysée Montmartre

En concert jeudi dernier, Nneka a enchanté la salle de sa présence, sa détermination, sa grande classe ! Le groupe réduit au minimum (bass, batterie, guitare, claviers) décline le groove métissé de la petite princesse et s'y installe confortablement. Elle prend son temps, ressent la pulsation et laisse jaillir une superbe voix déjà très identifiée. A l'aise aussi bien dans des registres soul, hiphop que blues ou rock, Nneka semble donner sans limite, pour la musique, pour son peuple, pour l'amour, essentiellement :)

Des images du concert :



Nouvel album de la rasta-soul sista qui promène son groove entre le Nigeria et Hambourg.
--> chronique de Stéphanie Binet dans Libé

Ici un clip issu de son premier album "Victim of truth"



lundi 13 octobre 2008

Slakah Soul from Canada

Artiste et producteur canadien (Toronto), Slakah The Beat Child sort un album Soul sur le label londonien qui avait produit King Britt (Sylk 130) en 2002. Dans la lignée des Raphaël Saadiq, D'Angelo & co, le Soul Movement s'enrichit des influences des nombreux territoires où il fleurit !

mp3
myspace
press release (from djouls.com)